Kija et Dylan doivent vendre le troupeau volé par le pillard de guerre avant de quitter Sanwooten. Ils attendent donc le train de 7 h 20 pour Opelousas,
afin de mêler ces bœufs à un autre convoi, sans être pris eux-mêmes pour des voleurs de bétail. (Raymond Perrin, Dylan Stark 2, Lefrancq, 1998).
Somme toute, c'est relativement simple.
En premier lieu, un beau jour, vous rencontrez un homme sur le bord d'une piste. C'est naturellement une chose qui peut se produire des centaines de fois sans que rien n'en résulte. Bien sûr... Mais celui-là vient de crever son cheval ; celui-là n'a rien d'autre que sa selle sur l'épaule, et un drôle d'air méfiant qui laisse présager que tout n'est pas net et limpide au fond de sa conscience.
Et que fait-on, hein ? lorsque l'on tombe ainsi sur un homme sans cheval, perdu au coeur des tertres... et après que cet individu vous a dit que votre chemin est le sien ?
Bien. En deuxième lieu, après avoir deviné - l'intuition sert tout de même parfois à quelque chose - que ce type, qui se nomme Hilkija Britton, n'est pas un mauvais bougre, après s'être attaché à sa compagnie sans autre vraie raison qu'une curiosité piquante, c'est à deux sur le même cheval que vous arrivez un beau jour à Sanwooten.
Naturellement, vous ne tardez pas à le regretter... car les ennuis commencent aussitôt. Pour bientôt pleuvoir. Pour se succéder sur un rythme effréné... pour n'en plus finir !
Mais il est trop tard... et malgré tout, c'est bien ainsi.
Le couard, c'est celui qui, dans une situation périlleuse, pense avec ses jambes (Ambrose Bierce).
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Page créée le samedi 20 avril 2002. |