La Couleur de Dieu

 
 
 

Revue de presse

Fiche Marabout

Sans date (1967)

Nous avons fait la connaissance de Dylan Stark dans Quatre hommes pour l'enfer, où prenait fin l'atroce guerre de Sécession. Voici que Stark rentre chez lui, en une longue et pénible chevauchée à travers les immenses espaces et les montagnes de plus en plus sauvages de l'Arkansas. Et, au détour d'une piste, la tragédie s'abat sur le jeune métis : la ferme de ses parents n'est plus que cendres. Parmi les poutres calcinées, Stark fait le serment de retrouver et de châtier les coupables. Dès son arrivée à la ville toute proche, Jaspero, le drame se noue. Les autorités sont pourries, les Noirs pourchassés, la justice bafouée. Ceux qui gouvernent en sont les moins dignes. Dylan, marqué par une guerre, durci par le massacre de ses parents, prend en main la cause des faibles, de Sodom, le petit Noir que l'on veut empêcher d'aller à l'école, du vieux Rakaël qui se fait fouetter à mort par une brute... Lorsque Rakaël donne à Stark son fouet, le jour de la revanche est venu. Les truands n'ont qu'à bien se tenir, d'autant que parmi eux parade l'assassin du père Stark...

 

J2 Magazine

19 octobre 1967. M. M. DUBREUIL

La guerre de Sécession terminée, Dylan Stark rentre chez lui. En découvrant la ferme de ses parents en cendres, il se promet de rechercher les coupables. Puis à Jaspero, la ville toute proche, son ancien camarade de jeu, Dashell devenu maître d'école, le reçoit et lui conseille de repartir... La vie est difficile dans la cité où la justice est bafouée et où seul l'appât du gain mène les hommes... Mais Dylan reste, il prend en main la cause des faibles, celle de Sodom, le petit Noir que l'on veut empêcher d'aller à l'école, celle du vieux Rakaël durement malmené parce qu'il représente le bon droit, celles de tous ceux qui par peur laissent régner la violence.

Pierre Pelot nous a présenté son héros dans un premier livre Quatre hommes pour l'enfer. Voici le deuxième d'une série qui s'annonce longue. L'histoire est dure, violente, à l'image d'une époque aux mœurs rudes et dans laquelle on était sans pitié pour ceux qui ne se pliaient pas devant l'autorité du plus fort. Dylan Stark apporte par sa présence un souffle d'humanité et de justice. Excellent roman recommandé pour les 14-15 ans.

 

Notes bibliographiques

N° 9, novembre 1967

La Couleur de Dieu évoque la condition misérable et méprisée des Noirs dans le Sud des États-Unis et la lutte entreprise par les premiers Blancs que révolte le racisme. Ceci se passe en Arkansas après la Guerre de Sécession.

Les personnages de ce roman sont bien campés. Dylan Stark est cruel, mais généreux et épris de justice. Une grande solidarité humaine lie les persécutés et leurs défenseurs. Le climat de l'action est violent mais justifié par l'époque et les mœurs de ce Sud troublé. Le style est beau, aux images colorées, aux dialogues vivants et souvent poétiques. Note religieuse. Tout le volume est d'une inspiration élevée. Pour garçons de 12 à 15 ans.

 

Le Figaro

22 novembre 1967

Le Prix des Treize partagé en deux

Le troisième Prix des Treize, qui devait couronner l'un des cinq ouvrages "présélectionnés" par de grands organismes catholiques, a été attribué dans les salons du Lutetia après une heure et demie de délibérations… à deux ouvrages. Ce sont : La Couleur de Dieu, de Pierre Pelot (Marabout) et Le Soleil d'Olympie, de Jean Séverin (Laffont), choisis pour les adolescents de dix à quatorze ans.

Une mention spéciale (treize pièces d'argent) a été accordée à Évangile pour les enfants, de Napoli (Tisné), pour les benjamins de huit à dix ans.

La presse a largement fait écho à la remise du Prix des Treize, les 22 et 23 novembre 1967: Le Parisien libéré, L'Aurore, L'Union de Reims, Le Monde, La Croix, La Croix du Nord, Paris-Normandie, Le Parisien libéré, La Libre Belgique, Cherbourg Sports (30 novembre), Record, L'Écho de la mode, La Montagne, Oise Matin, Seine-et-Marne Matin, Le Figaro, etc…, etc...

 

Les Nouvelles littéraires

23 novembre 1967

Le Goncourt des jeunes

Les jeunes ont aussi leur Goncourt : le prix des Treize, décerné deux fois par an, à Pâques (pour les livres concernant les plus de quinze ans) et en novembre (pour les moins de quinze ans). Ce dernier a été décerné mardi dernier et le choix du jury - qui réunit autour de Mgr Rodhain, Françoise Mallet-Joris, Henri Queffélec, Paul Guth, le peintre Carzou, le cinéaste Pierre Etaix et diverses personnalités venues de milieux variés - s'est porté sur trois ouvrages :

L'Évangile des enfants (Ed. du Centurion, Pierre Tisnée) destiné aux moins de huit ans ; Le Soleil d'Olympie, de Jean Séverin (Plein Vent, Robert Laffont) à contexte historique, et La Couleur de Dieu, de Pierre Pelot (Pocket, Marabout) qui traite du racisme.

Comme le "vrai" Goncourt, le prix des Treize a donné lieu à une discussion serrée; incapable de choisir entre trois ouvrages qui répondent tous au vœu des organisateurs : "Un livre de qualité capable de développer le goût de la lecture chez l'enfant", le jury a fait trois parts des pièces d'or qui récompensent habituellement "le" lauréat.

 

Moins 20

Décembre 1967

Dylan Stark, c'est la grande réussite d'un écrivain de 22 ans, Pierre Pelot qui, bien que français, s'est consacré au western sous toutes ses formes. Ce métis aventureux - je parle de Stark - se trouve plongé, comme malgré lui, dans de trépidantes aventures qui ont le ton de l'épopée. Le personnage n'est pas fade car il n'a rien d'un Kit Carson au grand cœur et il fréquente plus souvent les bandits que les policiers mais avec sa morale, bien que français, s'est s'empêcher de jouer les redresseurs de tort. Cinq volumes ont paru de ses aventures qui méritent d'être suivies.

 

Presse Informations

1er décembre 1967

Pierre Pelot est le pseudonyme de Pierre Grosdemange; il est né le 13 novembre 1945 à Saint-Maurice-sur-Moselle (Vosges). A 14 ans, il termine ses études primaires; après quoi il passe huit jours dans un centre de formation professionnelle où il "étouffe" comme il le dit lui-même. Rentré chez lui, il apprend le dessin.

Il est attiré par les bandes dessinées et fait ses premières armes sur un personnage qu'il a créé: Bob Hart, cow-boy au grand cœur et redresseur de torts. Il montre ses dessins à Hergé qui lui conseille de développer plutôt le côté littéraire de son inspiration.

A l'occasion d'un concours pour les moins de vingt ans, Pelot présente un manuscrit et attend. Refusé par Paris, Pierre Pelot sait se faire lire par M. Bleustein-Blanchet et les animateurs de la Bourse de la Vocation, ainsi que par M. J.-J. Schellens, directeur littéraire de Marabout, qui le publie fin 1965. C'est le neuvième des treize ouvrages édités, La Couleur de Dieu, qui vient d'être couronné.

Pierre Pelot vit avec sa mère à Saint-Maurice. Son père est mort il y a quatre ans et Pierre regrette qu'il n'ait pas assisté à la publication de ses romans. Il l'encourageait et pensait que les hommes doivent faire ce qu'ils veulent faire. Dans le cas des Pelot, c'est un langage courageux : le chef de famille, ouvrier d'usine, gagnait peu; il a cependant poussé son fils à persévérer.

 

Sud-Ouest

7 décembre 1967. J.R. B.

Il a 22 ans, et vient d'obtenir le prix des Treize pour un de ses romans : La Couleur de Dieu. Il se nomme Pierre Pelot. Il faut avoir lu un des romans d'aventures de la série des Dylan Stark, chez Pocket-Marabout.

Stark, c'est un métis, un homme de l'Ouest, dur et tendre, inquiet et cherchant sa voie parmi celle des autres.

Pierre Pelot, peut-être, aurait pu être Stark... Une barbe drue qui lui mange les joues; des yeux perdus dans les immensités de l'Ouest américain…

Pierre Pelot, c'est la jeunesse la chaleur, la poésie, la spontanéité de son héros.

J'aime Pierre Pelot parce que je trouve en lui ce mélange extraordinaire de soleil et de poussière, de beauté et de peur, de poésie et de réalisme…

Et lorsque vous aurez lu De soleil et de sang, cette histoire simple et dure de la naissance d'une ville à travers les hommes qui la bâtissent au cours des ans… Sous le soleil brûlant de l'Ozark, les hommes travaillent, meurent et renaissent, connaissant joies et peines avec courage…

Dylan Stark, Pawhuska et les autres, tous ceux qui sont nés et naîtront sous la plume de Pelot, il vous faudra apprendre à les connaître…

Parce que, quand vous aurez lu un Dylan Stark, forcément, il vous en reste quelque chose…

 

La Croix dimanche

Novembre 1967. Patrick JEMAUT

Le Prix des Treize à Pierre Pelot et Jean Séverin

Chaque année, le Prix des Treize récompense les meilleurs livres destinés aux jeunes. Ce prix n'a pas été créé pour constituer une récompense littéraire de plus, mais bien pour faire connaître un roman à résonance chrétienne au milieu de la faune de l'édition.

Scouts et Guides de France, A.C.G.F., Union des Œuvres, Maison de la Bonne Presse, Association de Parents d'élèves de l'Enseignement libre, priment donc, à chaque automne, deux ouvrages soumis au vote de Mgr Rodhain, M. de la Garanderie, Jean-Pierre Bonnefous, Jacques Chabannes, le peintre Carzou, Jocelyn Delecour, Max Dorigo, Albert Ducrocq, le cinéaste Pierre Etaix, Paul Guth, Françoise Mallet-Joris, Henri Quéffelec et Robert Serrou.

Le palmarès 1967 vient d'être rendu et les jurés se sont décidés à couper la poire en deux : le prix récompensant des œuvres pour adolescents a été remis à Pierre Pelot, pour La Couleur de Dieu, et à Jean Séverin, pour Le Soleil d'Olympie.

Je vous ai parlé plusieurs fois des auteurs remarqués par les Treize. Pierre Pelot est un jeune romancier passionné d'aventures, de chevauchées dans l'inconnu, d'exploits audacieux. Son roman La Couleur de Dieu fait revenir son héros, Dylan Starck, dans le village où vivent ses parents, dans ces États-Unis alors marqués par la Guerre de Sécession. Mais le pays est à feu et à sang, et de graves tensions raciales opposent ses compatriotes. Ses parents ont été massacrés, et Dylan prend le parti de l'instituteur, métis comme lui, contre les autres, contre le racisme.

Quant à Jean Séverin, je vous ai déjà parlé de ses œuvres. Son Étoile des Baux et, dernièrement, Sous le Soleil d'Olympie, avaient de quoi retenir l'attention autant pour le récit que pour l'écriture.

Des livres qui ne se dévalueront pas de sitôt !

 

La Libre Belgique

Bruxelles, 1er décembre 1967.

Le Prix des Treize 1967 décerné à Pierre Pelot

Le Prix des Treize est décerné deux fois par an pour une oeuvre qui implique une compréhension chrétienne des hommes et du monde. Ces Treize sont : M. de la Garanderie, Mgr Rodhain, Mme Françoise Mallet-Joris, MM. Jean-Pierre Bonnefous, Carzou, Jacques Chabannes, Jocelyn Delecour, Max Dorigo, Albert Ducrocq, Pierre Etaix, Paul Guth, Henri Queffelec, Robert Serrou. Le prix a été attribué à Pierre Pelot, jeune écrivain de 22 ans, pour son roman La Couleur de Dieu.

 

Record

Fin 1967

Pierre Pelot, vous le connaissez bien. Je vous l'ai présenté ici même, et il a écrit pour vous une belle nouvelle, La Révolte de Robe d'arbre, parue dans le Spécial Été de Record ; vous avez lu la plupart de ses romans ; Pierre Pelot a déjà à son actif, à 22 ans, une oeuvre imposante : treize romans, les sept premiers dans Marabout-Junior, les six plus récents dans la collection Pocket-Marabout. Le personnage principal de cette dernière série est Dylan Stark, et c'est à l'une de ses aventures, La Couleur de Dieu, que le jury du prix des 13 a attribué son Prix 67. Dylan Stark, le métis, est revenu à Jaspero, sa ville. Des guérilleros ont tué ses parents et brûlé leur ferme et il veut les retrouver pour les châtier. Deux amis d'enfance l'accueillent fraternellement : le vieux Rakaël, l'ancien cocher de diligence, et Dashiell Manton, maintenant instituteur. Contre ce dernier, l'hostilité des habitants de Jaspero s'est déchaînée : ils lui reprochent d'avoir accepté comme élève un enfant noir… Alors, spontanément, parce qu'il ne peut accepter que triomphent l'injustice et la haine raciale, Dylan prend publiquement le parti - et la défense, armes à la main - de son ami Dashiell. Sa propre vengeance attendra...

Lors de la remise du prix, un membre du jury, qui félicitait P. Pelot, lui fit justement remarquer qu'il regrettait que La Couleur de Dieu s'achève sur l'espoir de la vengeance : "N'est-il pas normal, répondit Pierre Pelot, qu'un homme de l'Ouest comme Dylan se fasse un devoir de venger la mort de ses parents ? Mais rappelez-vous qui est Dylan. S'il est un être de chair et de sang, avec ses passions et ses qualités, il est aussi avant tout droit et humain. Dans le roman suivant , il va descendre, en justicier, jusque dans l'enfer du camp de Moontain Grove, mais vous verrez que, parvenu au terme de sa longue souffrance, il aura su dominer en lui l'esprit de vengeance…".

 

La Nouvelle famille éducatrice

Paris, N° 1, janvier 1968

Que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite (St-Matthieu, 6-3, 4), semble dire Pierre Pelot, auteur de La Couleur de Dieu, tandis qu'Antoine de La Garanderie, président du jury, lui remet le Prix des Treize. Ils ont à leur côté, de gauche à droite : Paul Guth, Monseigneur Rodhain, Albert Ducrocq, Max Dorigo et Henri Quéffelec. Il a fallu deux heures au jury pour se prononcer : finalement le prix pour les enfants à partir de onze ans a été partagé entre deux auteurs : d'une part, Pierre Pelot, un jeune de 21 ans, qui vit retiré dans la forêt des Vosges avec sa mère ; il est venu, pour la première fois, à Paris, à l'occasion de ce prix. D'autre part, Jean Séverin, directeur d'études au Collège Saint-Martin de Pontoise, avec Le Soleil d'Olympie.

 

Les Livres

Janvier 1968. A. CHAGOT

Roman biographique ou biographie romancée, ce livre relate une destinée et des aventures hors du commun, tout à fait propres à passionner des jeunes et à satisfaire leur besoin d'action et d'évasion. Les scènes de violence y restent aussi discrètes que possible et il offre une occasion privilégiée de réfléchir sur le racisme, ses iniquités et ses crimes. Il aidera utilement à la formation civique des élèves tout en leur proposant une lecture attachante tant par l'intrigue que par un style de bonne qualité qui mérite d'être particulièrement signalé.

 

Les Informations diéppoises

N° 2400, 2 avril 1968. Le Miston

23 ans, 16 romans d'aventures, Pierre Pelot, "l'homme de la plaine", lauréat du Prix des Treize.

Quel jeune lecteur épris de récits virils, d'évasion et d'aventures ne connaît le nom de Pierre Pelot? Le héros des romans de Pierre Pelot, Dylan Stark, le métis, aux prises avec la nature et les hommes du grand Ouest de la Conquête américaine, des terres vierges et convoitées, ce sont les retrouvailles avec les conteurs. Pas de romantisme cependant, chez Pelot. A partir, semble-t-il, de faits authentiques - ici le passage d'une réserve à une autre d'un groupe d'indiens Cherokees - Pelot avec une simplicité qui arrête les mouvements logiques, une réelle présence de la Nature, retrace La Marche des bannis. Les images s'inscrivent comme les plans d'un film de Delmer Daves. On attend la suite de cette épopée dont un des tomes, La Couleur de Dieu, lui valut récemment le Prix des Treize, c'est-à-dire du jury composé de : M. de la Garanderie, Mgr Rodhain, Françoise Mallet-Joris, Jean-Pierre Bonnefous, Carzou, Jacques Chabannes, Jocelyn Delecour, Max Dorigo, Albert Ducrocq, Pierre Etaix, Paul Guth, Henri Queffélec et Robert Serrou.

Avec joie on enregistre cette consécration littéraire d'un roman populaire. Sans qu'il faille attendre que Pierre Pelot ait le chef blanchi par les ans.

 

Bulletin Marabout

N° 17, fin 1967, début 1968. Ph. V. (Philippe VANDOOREN)

Les genoux légèrement fléchis, le dos voûté, les paupières plissées, la barbe drue, l'œil charbonneux, "l'homme de la plaine" est entré dans les luxueux salons de l'hôtel Lutetia à Paris, de cette démarche souple et un peu flottante des gens qui utilisent tous les jours leurs jambes pour se rendre d'un point à un autre... Le 21 novembre passé, Pierre Pelot était à Paris. Un tantinet mal à l'aise, basculé trop brutalement de sa paisible forêt des Vosges dans le béton et le bruit de la capitale. C'était l'échange des poignées de mains entre cet homme vêtu d'un pantalon de cuir brut et d'un pull de mohair enfilé à même la peau, et ces autres hommes cravatés et rasés de frais comme le veut l'usage.

Et c'était drôle, et c'était sympathique, et c'était même émouvant cette rencontre entre le jury du Prix des Treize et cet auteur de 22 ans, écrivain de vocation pour notre joie, la sienne et celle de ses lecteurs. Pelot venait de se voir décerner le Prix des Treize pour son neuvième ouvrage, La Couleur de Dieu.

On connaît Pierre Pelot : quatorze volumes publiés actuellement et, à venir, la suite de l'histoire de Dylan Stark, le métis, que Pocket publie tous les deux mois. Ce qu'on connaît peut-être moins bien, car sa naissance ne date que d'un an, c'est le Prix des Treize. Ce prix est attribué deux fois par an à un ouvrage impliquant une compréhension chrétienne des Hommes et du Monde. Les membres du jury constituent une étonnante brochette du monde des lettres, des arts, des sciences et des sports; ils sont... treize : M. de la Garanderie, Monseigneur Rodhain, Mme Françoise Mallet-Joris, MM. Jean-Pierre Bonnefous, Carzou, Jacques Chabannes, Jocelyn Delecour, Max Dorigo, Albert Ducrocq, Pierre Etaix, Paul Guth, Henri Queffélec, Robert Serrou.

Pour Pierre Pelot, le Prix des Treize est en quelque sorte une confirmation de son talent d'écrivain.

 

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Un nouveau venu dans la littérature des jeunes : Pierre Pelot

Pierre est né en 1945, à Saint-Maurice-sur-Moselle, dans les Vosges. Il termine joyeusement des études primaires à 14 ans, après quoi il passe huit jours (!) dans un centre de formation professionnelle où il "manque d'étouffer", comme il le dit lui-même. Il décide de rester chez lui et, attiré par la bande dessinée, il apprend le dessin en solitaire. Il fait ses premières armes avec un personnage qu'il fait. Et, pour cette découverte, garçon au grand cœur, il envoie ses dessins à Hergé qui lui conseille de développer plutôt le côté littéraire de son inspiration. Pelot se demande alors pourquoi il n'écrirait pas des histoires au lieu de les dessiner… Ce qu'il fait. Un peu plus tard, c'est la tournée des éditeurs. Une longue tournée… et puis un coup de chance : les éditions Marabout lancent une nouvelle collection, Pelot y trouve sa place. Une place qui s'affirme de roman en roman. La preuve, en novembre 1967, il gagne le Prix des Treize pour son neuvième roman, La Couleur de Dieu.

 

Page créée le vendredi 11 janvier 2002.