7 h 20 pour Opelousas

 
 
 

Date et lieu

Début mai 1866, en Louisiane.

Sujet

Kija et Dylan doivent vendre le troupeau volé par le pillard de guerre avant de quitter Sanwooten. Ils attendent donc le train de 7 h 20 pour Opelousas,

afin de mêler ces bœufs à un autre convoi, sans être pris eux-mêmes pour des voleurs de bétail. (Raymond Perrin, Dylan Stark 2, Lefrancq, 1998).

 

Éditions

Couverture de Pierre Joubert.

  • 1ère édition, 1968
  • in Deux hommes sont venus.
  • Verviers (Belgique) : Gérard & C°, 1968.
  • Texte pp. 113-153.
  • Illustrations : Pierre Joubert (couverture), Henri Lievens (intérieures).
  • (Pocket Marabout ; 52 ; Dylan Stark 10).
  • 4ème de couv. : Dylan fut debout et lança le fouet. L'homme à cheval n'eut pas le temps de lever son fusil ; il poussa un cri rauque, affolé. Le cheval se cabra. Dylan vit le fusil du cavalier décrire une courte trajectoire avant de se piquer dans le sol, les mains de l'homme s'agripper à son cou... Il tira.
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    Couverture de Michel Blanc-Dumont.

  • 2ème édition, 1998
  • in Dylan Stark 2.
  • Bruxelles (Belgique) : Lefrancq Littérature, 1998 [janvier].
  • 20 cm, 848 p.
  • Illustration : Michel Blanc-Dumont (couverture).
  • (Volumes).
  • ISBN : 2-87153-503-5.
  • Texte pp. 477-515.
  • 4ème de couv. : ...Pierre Pelot commence le cycle Dylan Stark, dont le premier tome sera publié à la fin de l'année 1967, avec un antihéros plongé dans la Guerre de Sécession et les troubles nés d'une paix précaire. En fait, c'est surtout pendant ces années de l'après-guerre qu'on le voit évoluer, de 1865 à 1867. Ce choix d'une époque faussement paisible, aux plaies encore béantes, est dû sans doute pour une part au fait que Pelot lui-même est né dès le lendemain de la deuxième guerre mondiale, au cœur des Hautes-Vosges particulièrement meurtries ou détruites et, pour longtemps, livrées à la pénurie et bientôt au déclin économique.
    Nul doute que, pour un enfant né en 1945, - c'est juste 80 ans après 1865 ! -, l'atmosphère, les privations, les cicatrices encore vives d'un âpre conflit lourd de conséquences durables, ont laissé des traces dont on retrouve aussi la marque parmi d'autres romans plus contemporains. Quant à Dylan Stark, personnage de fiction certes, mais inséré dans un cadre géographique et historique plausible, il subit d'autant plus les séquelles d'une telle période qu'il est un métis né de mère française et de père Cherokee... (Extrait de la préface de Raymond Perrin).
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  • 3ème édition, 2014
  • Paris : éditions Bragelonne, 17 mars 2014.
  • (Bragelonne Classic).
  • Livre numérique.
  • 47 p.
  • ISBN : 978-2-8205-1504-9.
  • Prix : 2,99 €.
  • Avant de quitter Sanwooten, Dylan Stark et Kija doivent vendre le troupeau que le pillard avait volé. Afin de ne pas être pris eux-mêmes pour des voleurs de bétail, ils ont décidé d’attendre le train de 7h20 à destination d’Opelousas, pour mêler ensuite les bœufs à un autre convoi...
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    Première page

    Somme toute, c'est relativement simple.

    En premier lieu, un beau jour, vous rencontrez un homme sur le bord d'une piste. C'est naturellement une chose qui peut se produire des centaines de fois sans que rien n'en résulte. Bien sûr... Mais celui-là vient de crever son cheval ; celui-là n'a rien d'autre que sa selle sur l'épaule, et un drôle d'air méfiant qui laisse présager que tout n'est pas net et limpide au fond de sa conscience.

    Et que fait-on, hein ? lorsque l'on tombe ainsi sur un homme sans cheval, perdu au coeur des tertres... et après que cet individu vous a dit que votre chemin est le sien ?

    Bien. En deuxième lieu, après avoir deviné - l'intuition sert tout de même parfois à quelque chose - que ce type, qui se nomme Hilkija Britton, n'est pas un mauvais bougre, après s'être attaché à sa compagnie sans autre vraie raison qu'une curiosité piquante, c'est à deux sur le même cheval que vous arrivez un beau jour à Sanwooten.

    Naturellement, vous ne tardez pas à le regretter... car les ennuis commencent aussitôt. Pour bientôt pleuvoir. Pour se succéder sur un rythme effréné... pour n'en plus finir !

    Mais il est trop tard... et malgré tout, c'est bien ainsi.

     

    Épigraphe

    Le couard, c'est celui qui, dans une situation périlleuse, pense avec ses jambes (Ambrose Bierce).

     

    Revue de presse

    Aucune critique recensée.

     

    Page créée le samedi 20 avril 2002.