N.27
Bulle de savon
Le début : Me souvenir du temps heureux où j'étais fou,
moi aussi... si je pouvais !
Les chemins vers hier sont des sentiers tordus, escarpés au possible, semés de
pièges en tout genre ; on glisse évidemment sur ces passages-trappes à ses
risques et périls. Des oiseaux volent contre le vent. Ils se balancent et
planent, ils piquent, plongent, ils dansent, les oiseaux feuilles mortes. Où
vont-ils et sur quelle musique d'oiseau tournoient-ils... c'est encore un piège
sous les pas-souvenirs. Où sont passés les oiseaux ? Il n'en reste plus que la
moitié d'un. Dit-on.
1ère édition, 1978
in Pardonnez-nous vos enfances / anthologie dirigée par Denis Guiot.
Paris : Denoël, I/1978 [impr. : 09/01/1978].
18 cm, 270 p., ill. de couv. : Stéphane Dumont.
(Présence du futur ; 250).
Texte pp. 243-260.
2ème édition, 1998
in L'Assassin de Dieu / anthologie présentée par Claude Ecken.
Amiens : Encrage / Destination crépuscule, octobre 1998 [impr. : 09/1998].
20 cm, 181 p., ill. de couv. : Caza.
(Lettres-SF ; 10).
Texte pp. 31-42.
Anthologie des nouvelles de Pierre Pelot / Pierre Suragne parues dans Fiction et
d'autres revues ou anthologies (et présentées comme ses dix meilleures
nouvelles SF) : L'Assassin de Dieu, Bulle de savon, Razzia de
printemps, Un amour de vacances..., Danger, ne lisez pas !, Je
suis la guerre, Le Raconteur, Première mort, Pionniers,
Numéro sans filet. Avec une bibliographie de Raymond Perrin (pp.
134-181).
3ème édition, 2013
Paris : éditions Bragelonne, janvier 2013.
(Bragelonne Classic).
Livre numérique.
15 p.
ISBN : 978-2-8205-0906-2.
Prix : 0,99 €.
Présentation de l'éditeur : Aujourd'hui, Piotr se rend à la Bulle de savon, cet endroit de loisirs où il est censé se détendre et prendre son pied, car la Bulle de savon c'est ce ventre de la créativité en délire, le rictus de la folie douce autorisée, c'est le rêve vivant, qui gicle par les séries de haut-parleurs disséminés aux quatre coins de n'importe où, et sur les écrans de retransmissions en direct ou en différé ¬ pour les spectacles-nature ou les shows préfabriqués. Mais pour Piotr, ces loisirs ont un goût amer...
N.28
Bivouac
Le début : Ils avaient marché tout le jour.
Ils étaient fatigués.
Elle s'appelait Carole, lui Nic. C'étaient, du moins, les noms qu'ils avaient
avoués lorsqu'ils s'étaient rencontrés dans la ville. Et ces noms leur
plaisaient, il n'y avait donc pas à chercher plus loin.
Le salaud qu'ils traînaient au bout de la corde était fatigué, lui aussi.
1ère édition, 1978
in Pourquoi j'ai tué Jules Verne / essai de Bernard Blanc.
Paris : Stock, I/1978 [impr. : 22/02/1978].
20 cm, 358 p., ill. de couv. : Volny.
(Dire).
ISBN : 2-234-00677-5.
Texte pp. 344-347.
N.29
Des fragments de cristal
Le début :
1ère édition, 1978
in Mouvance, anthologie thématique annuelle dirigée par Bernard Stéphan et Raymond Milési.
Thionville, II/1978, n° 2 [numéro consacré à l'éducation, dans une série "science-fiction et pouvoirs"].
21 cm, 136 p., ill.
Texte pp. 19-24.
N.30
Mes premières vacances
Le début :
1ère édition, 1978
in Bonnes vacances / anthologie dirigée par Lionel Hoebeke.
Paris : Le Dernier terrain vague éd., II/1978 [impr. : 06/1978].
21 cm, 223 p.
(Changer de fiction).
ISBN : 978-2-86219-***-*.
Texte de Pierre Pelot : pp. 47-61.
Comprend 13 nouvelles : René Durand (Le Petit tourniquet des villégiateurs), Pierre Ziegelmeyer (Objectif vacances), Pierre Pelot (Mes premières vacances), Michel Jeury (Le Rayon bleu), Berroyer (La Carrière), Christian Vilà (Le Quatre cent soixante-huitième), Christian Rackam (Le Cul-cul-club), Jean Le Clerc de La Herverie (Vac's à Saint-Trop), Hugo Verlomme (Des Vacances à votre mesure – S'adresser au bureau de l'agence), Thierry Marignac (Bienvenue au club), Pierre Bourgeade (Un jour de vacances), Jean-Pierre Andrevon (Les Longues vacances).
N.34
Les premiers jours, on ne sut
même pas à quoi ils ressemblaient… (Fantastique/SF)
Le début : Le quarante-deuxième anniversaire de Jean
Merdegis (je vous en prie : on a le patronyme qu'on a...) tomba un lundi. Les
lundis, le magasin fermait ses portes à 20 heures, sauf pendant la saison
d'été, à cause des touristes et des gens de passage, mais ce n'était pas
l'été. C'était même l'hiver. La fin de l'hiver. Un sale temps gris,
méchant, acide, glauque et mordant tout à la fois ; ce genre de temps qu'on
redécouvre éternellement chaque matin en ouvrant ses volets, comme un méchant
plombage coulé sur la rue triste, et qui vous décolle les lèvres pour laisser
passer un juron las.
1ère édition, 1980
in L'Oreille contre les murs / anthologie dirigée par Jean-Pierre Andrevon.
Paris : Denoël, IV/1980 [impr. : 11/1980].
18 cm, 280 p.
(Présence du futur ; 310).
Texte pp. 263-280.
N.
Première mort
Le début : Mourir par un si beau matin. Je me demandais ce
qu'il avait ressenti - devrais-je dire : ce que j'avais ressenti ? Je n'aurais
pas aimé. Donc...
Je n'avais pas aimé, dans la mesure où j'avais pu avoir conscience de ce qui
arrivait. M'arrivait.
Un si beau matin. Soleil haut, déjà, sur les vagues d'argent qui tissaient
indéfiniment les longues vagues de l'océan. Je pouvais me dire que l'océan
m'appartenait. Me l'imaginer. Je pouvais facilement jouer à être le maître du
monde, si l'envie m'en prenait. Oui... Il n'y a rien de bizarre à cela. Rien de
pathologiquement suspect.
1ère édition, 1981
in Bientôt, mensuel.
Paris, juin 1981.
N° 3, spécial Survivre à la bombe.
27 cm, 102 p., ill.
Texte pp. 72-73.
5ème édition, 2013
Première mort, suivi de Pionniers.
Paris : éditions Bragelonne, mars 2013.
(Bragelonne Classic).
Livre numérique.
15 p.
ISBN : 978-2-8205-0934-5.
Prix : 0,99 €.
N.47
Le Long voyage de Soleil-Fleur et
Griffue (Héroïc fantasy)
Le début : Quand cette histoire commence, les plantes
couvraient la terre, le ciel respirait, il y avait des jours, des nuits, et les
animaux étaient des poissons, des insectes, des oiseaux, des mammifères.
C'était après la disparition des grands dinosaures. Les plantes avaient
inventé les fleurs pour se reproduire et s'élancer à la conquête du monde.
Parmi les plantes à fleurs, il en existait une dont la couleur des pétales
faisait songer à des morceaux de soleil levant, quand le ciel est blanc,
deshabillé de tout nuage, quand l'air est doux, porteur des senteurs fragiles
du matin.
On l'appelait Soleil-Fleur.
1ère édition, 1998
in Fantasy / Dix-huit grands récits de merveilleux / choisis par Henri Loevenbruck et Alain Névant.
Paris : Fleuve Noir, novembre1998 [impr. : 10/1998].
20 cm, 473 p., ill. de couv. : J.-J. Chaubin.
(Hors collection).
ISBN : 2-265-06573-0.
Texte de Pierre Pelot : pp. 71-78. Avec des textes de Laurent Genefort, Michel Pagel, Bernard Werber, etc… et une postface de Henri Loevenbruck et Alain Névant.
N.51
Parole de chat
Le début : Assis sur le tronc d'arbre mort, au centre de
la clairière, Movre-Pou regardait l'assemblée. Ils étaient à chaque fois
plus nombreux, venus des abords de la ville et des profondeurs reculées de la
forêt. Et de plus loin encore, sans doute. Sûrement. Désormais, ils venaient
de partout l'écouter raconter l'histoire.
Il les laissa prendre place, dans le soir finissant. Il aimait bien ces
moments-là.
1ère édition, 1999
in Contes et légendes de l'an 2000 / Anthologie d'Élisabeth Gilles Sebaoun.
Paris : Nathan, III/1999 [impr. : ].
19 cm, 314 p, ill. de couv. : Emre Ohrun.
Texte : pp. 199- 222. Ill. de Natali Fortier.
Quatorze nouvelles de : Jean-Marc Ligny, Danielle
Martinigol, Robert Blefiore, Michel Grimaud, Jean-Pierre Andrevon, Christophe
Lambert, René Gir, Joëlle Wintrebert, Alain Grousset, François Sautereau,
Pierre Pelot, Christian Léourier, Michel Jeury, Christian Grenier.
N.53
Clown de sable (SF/Fantastique)
Le début : Assis sur la berge, le petit garçon regardait
couler l'eau amaigrie entre les pierres. La chaleur tendre de l'été planait
dans la fin du jour, avec les odeurs de vase qui montaient de la rivière,
enivrantes. Il ferma les yeux, laissa glisser ses jambes le long de la pierre,
ses pieds chaussés de vieux tennis informes entrèrent dans le murmure du
courant, et il fit un pas dans le passage du soir et s'immobilisa. C'était
comme si la sensation de bonheur montait de partout autour de lui, de la
rivière, de son odeur, des silences enchevêtrés entre les pépiements des
oiseaux.
1ère édition, 1999
in Forces obscures, 2.
Paris : Éditions Naturellement, octobre 1999.
18 cm, 383 p.
(Fictions / Forces obscures ; 2).
ISBN : 2-910370-75-5.
Dix-huit nouvelles inédites de : Alain Le Bussy, Poppy-Z. Brite, Pierre Pelot (p. 227-255), Graham Masterton, Alain Pelosato, Roland C. Wagner, etc.
N.54
Fin du monde
Le début :
1ère édition, 2000
in Science-Fiction Magazine, N° 8, janvier 2000.
Ill. de Jean Solé.
(Encart de 8 pages).