Comédie policière. Dans une auberge de montagne, des faits inexplicables viennent bouleverser la vie de tous. Des personnages pittoresques s'affrontent : une vieille dame excentrique, une convalescente traquée, une aubergiste solitaire et un commissaire imaginatif à l'esprit subtil. Qui sera la victime ? Qui est l'auteur de cette machination diabolique pleine de rebondissements et de suspens ?
La petite histoire... Cette pièce est tirée d'une oeuvre écrite pour la radio en 1967 sous le titre : Chambre avec vue sur la mort et qui avait déjà été déclinée en roman sous le titre : Au bout... la mort en 1973.
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Première le 16 novembre 1979. Le metteur en scène avait ajouté deux rôles, ce qui, pour une intrigue devant se dérouler sans témoin, était paradoxal !
SOLANGE
Je n'ai que deux réservations; madame Cernaire qui est déjà arrivée et mademoiselle Saint-Pons qui…
CORINNE
Quel nom avez-vous dit ?
SOLANGE
Saint-Pons !
CORINNE
Ce n'est pas possible !
SOLANGE
Si ! Je ne me trompe pas. Mademoiselle Corinne Saint-Pons.
CORINNE
C'était mon nom, mais depuis mon mariage je m'appelle Blomet, madame Blomet.
SOLANGE
La personne qui a appelé a dû se tromper.
CORINNE
C'est moi qui ai téléphoné !
L'Humanité
Roger MARIA
Histoire hérissée de points d'interrogation... Agatha Christie en personne, Denise Grey avec son brio inusable.
Le Parisien libéré
José BARTHOMEUF
Le mystère est épais, à couper au couteau... On se laisse mener par le bout du nez et l'on s'aperçoit à la fin qu'on s'est bien laissé avoir.
France Soir
François CHALAIS
Le public applaudit... Acteurs excellents.
La Vie ouvrière
Comédie policière habilement construite.
Le Matin de Paris
Comédie pleine de suspense.
La Croix
Jean VIGNERON
Les auteurs ménagent adroitement leurs effets... Denise Grey est tout bonnement sublime.
Courrier de l'Ouest
Une parfaite performance scénique.
La Vie judiciaire
Max LALERE
Pièce très originale.
La Vie du rail
Suzanne LION
Une excellente pièce policière admirablement jouée.
Femmes d'aujourd'hui
Janine PRADEAU
Une comédie policière fignolée avec beaucoup d'humour... Deux heures de suspense, des dialogies vifs et percutants, des situations pleines de rebondissements, tous les éléments sont réunis pour vous faire passer une excellente soirée.
Notre temps
N'ayez pas trop peur car on y rit de bon coeur... Courez voir Crime à la clef !
Votre beauté
Pièce menée tambour battant avec de nombreux coups de théâtre et aussi beaucoup d'éclats de rire.
La Liberté de l'Est
22 septembre 1978. Bernard VISSE
Un mystère vosgien à Paris :
Crime à la clef
La nouvelle comédie d'Alain Bernier et Roger Maridat
Dans une auberge de montagne, des faits inexplicables viennent bouleverser la vie de tous. Des personnages pittoresques s'affrontent : une vieille dame excentrique, une convalescente traquée, une aubergiste solitaire, un commissaire imaginatif et l'esprit subtil. Qui sera la victime ?... Et qui est l'auteur de cette machination pleine de suspense et de rebondissements ?
Je ne vous dirai rien de plus sur la trame de cette comédie policière qui s'intitule Crime à la clef, et qui se jouera à partir du 23 septembre au Théâtre Tristan Bernard. Nous vous avons déjà présenté les auteurs dans ces colonnes : il s'agit d'Alain Bernier et Roger Maridat, ceux-là même qui signent Éric Verteuil les polars qu'ils publient aux Éditions du Fleuve Noir. Beaucoup de nos lecteurs connaissent sûrement la verve intarissable de ces deux compères, qui ont pris l'habitude de mettre au vert les romans noirs qu'ils concoctent, en leur donnant pour cadre les paysages vosgiens du côté de Remiremont et de Vagney.
Cette fois encore, l'action de leur nouvelle comédie policière se déroulera dans les Vosges. Et l'actrice principale, qui n'est autre que Denise Grey dans le rôle de la vieille dame excentrique ne voyant plus bien clair, lit sur scène La Liberté de l'Est à l'envers !...
Il n'est pas besoin de présenter Denise Grey qui, à 82 ans, a une longue carrière derrière elle. Tous les amateurs se souviennent des Enfants d'Édouard de M.-G. Sauvageon ou du Tube de Françoise Dorin. Les téléspectateurs, quant à eux, l'ont très souvent applaudie dans l'émission Au théâtre ce soir.
Les autres vedettes de Crime à la clef sont également bien connues. On peut voir souvent Perrette Pradier à TF1 dans Alors raconte ! Annie Sinigalia a joué Obaldia et surtout, elle a tenu le rôle principal d'un grand succès parisien de la saison passée : M. Kleps et Rosalie. Dominique Nohain, le fils de Jean Nohain, s'est fait remarqué comme auteur de pièces policières, et il est par ailleurs le directeur du Théâtre Tristan Bernard. Enfin, le metteur en scène, Jean-Paul Cisife, n'en est pas à son coup d'essai : tout le monde se rappelle de La Souricière, pièce d'Agatha Christie qu'il a montée et qui a tenu l'affiche pendant trois ans.
Sans être devin, après les grands succès qu'ont déjà connu ces auteurs (Dernier tango dans la jungle, La Grande Berline, Nid d'espions, Safari dans un placard et de nombreuses pièces radiophoniques), il est facile de prévoir que Crime à la clef sera un inoubliable moment de rire. Et j'encourage dès à présent tous les Vosgiens de passage à Paris à aller voir cette nouvelle pièce d'Alain Bernier et Roger Maridat. Pleine d'humour et d'aventures, elle fera à n'en pas douter les belles soirées de la nouvelle saison parisienne.
L'Aurore
29 septembre 1978. André RANSAN
Ah quel suspense !
Un modeste hôtel, à proximité d'un village, mais néanmoins très isolé. L'hôtel vient de s'ouvrir. Une jeune patronne n'a encore qu'une seule et première cliente : Mme Cernaire. En arrive une seconde : Corinne Blomet. Or cette dernière semble quelque peu détraquée. Elle s'imagine que tout a été changé dans sa chambre ; que sa clef a été dérobée, puis restituée, sans raison dans les deux cas, et qu'une ancienne robe verte restée chez elle, enfermée dans un carton, se trouve tout à coup étalée sur son lit ! Mais surtout elle prétend être mariée, alors que son passeport atteste son état de jeune fille. Là-dessus, maintes péripéties viennent corser les drôleries de la pièce. Cependant, la patronne, intriguée et même bouleversée devant cette demi-folle, croit bon d'appeler le commissaire de police.
Ici, stop ! Ne comptez pas sur moi pour trahir le secret d'une pièce qui, jusqu'à la fin, reste mystérieuse et passionnante. Car deux auteurs, Alain Bernier et Roger Maridat, se sont unis pour entretenir, aussi longtemps que possible, le souffle d'un suspense qui ne dure pas moins de deux heures ! Ils y parviennent d'autant mieux qu'ils sont doués tous deux d'une adresse de prestidigitateur. Au surplus, la pièce aux mille rebondissements est bien faite, bien conduite, bien écrite. Les dialogues ont du nerf et sont parfois percutants. Rien ne traîne, tout court et vole vers l'inéluctable dénouement.
Par ailleurs, ce qui ne gâte rien, l'interprétation est de tout premier ordre. En tête, brille la toujours spirituelle Denise Grey, dont le rire perlé se communique à la salle tout entière. A ses côtés deux parfaites jeunes comédiennes : Annie Sinigalia et Perrette Pradier, déjà remarquées et applaudies sur maintes scènes parisiennes. Enfin, sans omettre la sobre mise en scène de J.-P. Cisife, se détache l'inspecteur, superbement incarné par Dominique Nohain que nous retrouvons ici dans une forme exceptionnelle. Les bonnes pièces policières ne pullulent pas. En voilà une qui sort du commun. Marquons le point et applaudissons.
Ici Paris
5 octobre 1978. Michel MATHIEU
Alain Bernier et Roger Maridat, deux complices bien connus des amateurs de romans policiers, nous présentent au Théâtre Tristan Bernard une pièce attrayante, bien enlevée et qui amusera tous ceux qui se passionnent pour ce genre de comédie.
Denise Grey dans un rôle à sa mesure y est écrasante de talent. Perrette Pradier a bien du charme, et le gentil Dominique Nohain beaucoup de métier. Le personnage le plus difficile de cette distribution est incarné par Annie Sinigalia dont le jeu est parfois un peu forcé, mais qui, n'en doutons pas, peaufinera sa prestation au fil des jours.
Une soirée agréable dans l'ex-théâtre Charles-de-Rochefort, refait à neuf pour le lancement de ce Crime à la clef.
L'Express
28 octobre 1978. Robert KANTERS
Crime à la clef. Il est plus difficile de faire pousser le mystère, l'ombre de la folie, le pressentiment du meurtre dans un petit hôtel savoyard propret que dans une vieille demeure anglaise. Presque à elles seules, les trois comédiennes y parviennent, dans cette honnête pièce policière à l'ancienne manière. Denise Grey, Perrette Pradier, Annie Sinigalia jouent le jeu, le double jeu s'il le faut pour se jouer de nous et d'un public nombreux et complice.
Page créée le mardi 9 décembre 2003. |