Safari dans un placard

 
  • Alain Bernier et Roger Maridat
  • 1975 | Théâtre
 

Date et lieu

 

Sujet

Pièce burlesque.

 

Création à Paris

  • Théâtre La Bruyère - 5, rue La Bruyère - 75009 Paris
  • 1ère représentation le 23 septembre 1975
  • Du ... au ....
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  • Mise en scène
  • Nicolas Bataille
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  • Distribution
  • Nicolas Bataille : Aristide Labelette
  • Frédérique Ruchaud : Magda
  • Marie Hermès : Sylvie
  • Claude Debord : Charles Labelette - Dan Ravaillac
  • Gilbert Beugnot : Boris Labelette
  • Jacques Nolot : Didier Labelette
  • Gérard Thirion : Monsieur Lechat
  • Maurice Audran : Le Commissaire
  • Jacques Legré : Oreste (valet de chambre)
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  • Régie
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    Extrait

    Il.

     

    Revue de presse

    L'Express

    Octobre 1975. Robert KANTERS

    Dans la famille Labelette (quatre frères comme il y a eu quatre frères Marx), tout le monde a envie de tuer tout le monde. Ajoutez les femmes, un tueur à gages pris pour un masseur, un commissaire pris pour un metteur en scène, un sosie, un valet bien stylé ; distribuez des coups qui ne sont jamais les derniers ; versez du poison à réveiller un mort ; mettez les cadavres provisoires à refroidir dans un placard ou dans un réfrigérateur, et cela donne entre les mains des auteurs, Bernier et Maridat, un vaudeville policier, macabre et loufoque, d'un comique un peu dans le style des Marx Brothers, mené grand train, avec une drôlerie permanente, par Nicolas Bataille et sa compagnie.

    Ici Paris

    1975. R. C.

    Les quatre frères Labelette ont soif de sang. Ils veulent trucider leur belle-sœur, une suave enquiquineuse, qui traverse tous leurs pièges avec une parfaite inconscience. Sur ce thème, qui est une savoureuse démonstration de théâtre absurde, Alain Bernier et Roger Maridat ont brodé pour notre plaisir, avec la complicité de la compagnie Nicolas Bataille, une cascade de quiproquos, de suspenses, de bouffonneries, de crimes guignolesques.

    Cela se veut sans queue ni tête, sans bonjour ni bonsoir, mais c'est réglé comme du papier à musique, comme une horlogerie exactement remontée. Les cadavres bondissent dans les placards, les sosies se croisent sans jamais se rencontrer, un policier affolé (Claude Debord), un tueur à gages (Gérard Thirion), un commissaire travesti en sœur de charité (Maurice Audran), un domestique au style glacé mais au tempérament fougueux (Gérard Legré) se recherchent, s'épient, s'empoisonnent, et les calembours bondissent entre les râles d'agonie. Boris (Nicolas Bataille) et sa belle-sœur Magda (Frédérique Ruchaud) rivalisent de cocasserie, font éclater les rires du public durant ce jeu de massacre où l'on s'égorge en faisant des clins d'œil au spectateur.

     

    Page créée le vendredi 12 décembre 2003.